Les indications de l'ostéopathie
Ça soigne quoi ?
Dernière mise à jour : 17/03/2018
J'aborde ici les différents motifs de consultation pouvant être soulagés par l'ostéopathie :
NB : Les motifs de consultations ont été classés par catégories pour plus de clarté. Néanmoins, ils ne sont pas forcément spécifiques à une catégorie particulière. Une tendinite, par exemple, n'est pas forcement l'apanage du sportif, même si elle est très courante.
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Au même titre que vous consultez votre dentiste pour votre contrôle annuel, vous pouvez très bien consulter votre ostéopathe sans pour autant avoir une douleur. Le but est alors de déceler les "dysfonctions cachées" qui pourraient entrainer par la suite des douleurs.
PlagiocéphalieAplatissement du crâne d'un nouveau-né, troubles digestifs, pleurs, troubles du sommeil, troubles de la succion, trouble de la motricité, etc.
Accompagnement de la grossesse, préparation à l'accouchement, suivi post-partum, syndromes de la grossesse, etc.
Douleurs de l'appareil locomoteur (cervicalgieDouleur du rachis cervical (cou), dorsalgieDouleur du rachis thoracique (partie supérieure du dos), lombalgieDouleur du rachis lombaire (partie inférieure du dos), etc.), troubles neurologiques (sciatique, névralgie cervico-brachiale, cruralgie, syndrome du canal carpien, etc.), douleurs musculaires, douleurs articulaires, troubles du sommeil, troubles digestifs (ballonnements, reflux gastro-œsophagien, pyrosis, etc.), dyspareuniesDouleur ressentie lors des rapports sexuels, vertiges, migraines, troubles liés à la croissance, céphaléesMaux de tête, algoménorrhéeDouleurs menstruelles, infertilité fonctionnelle, etc.
Accompagnement des maladies chroniques (arthrose, pathologies rhumatismales, etc.)
Tendinites, optimisation des performances, prévention des blessures, etc.
L'ostéopathie prend en charge les troubles fonctionnels, c'est-à-dire tout ce qui ne constitue pas une pathologie organique d'origine infectieuse, néoplasique, inflammatoire, traumatiques, etc. qui nécessitent un traitement médical ou chirurgical. L'ostéopathie peut dans le meilleur des cas être inutile (on ne guérit pas un cancer ou une sarcoïdose avec les mains !), voire constituer une contre-indication (une fracture peut-être aggravée par une manipulation).
L'ostéopathe étant un praticien de première intention (pas d'obligation de passer par la case médecin), il doit être capable, par des questions ciblées et un examen clinique adapté de déterminer si le motif de consultation relève de ses compétences ou s'il doit référer le patient à un autre professionnel pour des examens complémentaires et/ou un traitement, que le motif de consultation constitue une contre-indication absolueExemples :
urgente: arthrite septique
grave : ostéosarcome ou relative, ou non.
Certaines pathologies, comme des maladies chroniques, qui nécessitent une prise en charge médicale ou paramédicale peuvent néanmoins bénéficier d'un accompagnement ostéopathique dans le but d'améliorer la qualité de vie, de mieux supporter certaines douleurs, d'optimiser un traitement, etc. Ainsi l'ostéopathie peut bien souvent rendre la rééducation d'un kinésitérapeuthe plus efficace, plus rapide. L'ostéopathie n'est pas incompatible avec d'autres prises en charge, bien au contraire. La prise en charge thérapeutique de l'ostéopathe peut s’inscrire dans un travail d’équipe avec les différents acteurs du corps médical et paramédical (médecin, kinésithérapeute, podologue, etc.).
Nombreux sont les symptômes qui peuvent avoir des origines multiples : certains types de vertiges, par exemple, vont pouvoir être soulagés par un ostéopathe, les autres seront du ressort du généraliste, de l'ORL ou du neurologue. De même pour les troubles de la motricité chez le nourrisson : l’ostéopathe ne pourra pas les traiter si l’origine est génétique, neurologique, infectieuse, etc. mais pourra si cela est lié à la position du fœtus durant la grossesse ou à l’accouchement.